Faire constater une malfaçon par un huissier de justice à Toulouse

Vous avez des malfaçons qui apparaissent ou sont existantes sur l’ouvrage que vous venez de faire réaliser, vous avez contacté votre assurance souvent dans le cadre de la garantie décennale du constructeur. Ce dernier est informé et fera certainement le nécessaire pour y remédier. Si cela n’était pas le cas ou dans l’attente d’une expertise, vous avez intérêt à demander à un commissaire de justice de dresser un constat de cette situation, relevant de façon neutre et sincère les malfaçons. Ce constat comportera un reportage photographique accompagnant le texte du constat afin de démontrer le désordre. Le constat est un commencement de preuve qui pourra être apporté dans le cadre d’une action en justice si aucune solution amiable n’était trouvée.

material symbols nest clock farsight analog outline rounded

Constat sous 24H

Nous réalisons votre constat sous 24H à Toulouse et aux alentours

tabler urgent

Urgent ?

Vous avez besoin d’un constat urgent ? Contactez-nous maintenant au 07 73 94 65 82

mdi map marker radius outline

Constat Toulouse et alentours

Nous intervenons à Toulouse, et aux alentours. Notamment : Colomiers, Tournefeuille, Blagnac, Muret, Plaisance du Touch, Cugnaux, Balma, Ramonville-Saint-Agne, Labege et L’Union.

ic baseline edit calendar

Demande de devis

Vous souhaitez un devis ou une intervention ? Contactez-nous maintenant par téléphone au 05 61 21 56 83

Comment définir un cas de malfaçon ?

Si vous êtes un particulier ou une société et que vous faites réaliser des travaux.

Ces travaux peuvent concerner une rénovation complète ou partielle d’un bien immobilier.

Les malfaçons les plus fréquentes concernent les travaux immobiliers :

  • Dalle fissurée.
  • Ciment mal dosé.
  • Dimensions des travaux non conformes aux plans initiaux.
  • Problème électrique.
  • Problème de plomberie.
  • Problème de peinture, de papier peint
  • Problème d’isolation
  • Carrelage mal posé

Cette liste n’est pas exhaustive

L’obligation de l’artisan ou de l’entreprise qui effectue des travaux sur votre bien immobilier est de livrer un travail conforme aux règles de l’art. Il faut distinguer les petites malfaçons qui peuvent rentrer dans le cadre des tolérances d’exécution pour les travaux.

Les professionnels de l’immobilier qui effectuent des travaux ont l’obligation de souscrire une assurance responsabilité civile décennale.

Avant de signer un devis avec une société, il faut exiger la présentation de cette assurance.

adobestock 17968328

Pourquoi faire intervenir un huissier commissaire de justice en cas de malfaçon ?

Notre étude d’huissiers de Justice (commissaires de Justice) basée en centre-ville de Toulouse est à votre disposition pour réaliser ce type de constat de malfaçon.

Le constat va permettre d’identifier les malfaçons et de donner une date certaine aux constations.

Les malfaçons peuvent apparaître à différents moments (dès le démarrage des travaux, en cours des travaux ou lorsque ceux-ci sont terminés)

Plusieurs solutions s’offrent à vous pour réaliser le constat de malfaçons. Soit, l’huissier de justice intervient avec le client seul ou avec les professionnels qui ont effectué les travaux (ces derniers seront convoqués par vous-même ou par l’étude par LRAR) Ces constatations effectuées de façon contradictoire peuvent permettre de trouver une solution amiable avec les professionnels.

Suite au procès-verbal de constat, une mise en demeure devra être adressée au professionnel qui est à l’origine des malfaçons. Dans ce courrier, un délai raisonnable (de 15 jours par exemple) pourra lui être donné pour corriger les malfaçons.

Si les malfaçons sont très importantes, il sera utile de demander au professionnel de faire une déclaration de sinistre.

L’huissier de justice est un professionnel de l’immobilier, mais dans certains cas, il sera nécessaire d’engager une procédure judiciaire et de faire nommer un expert.

Le coût de la réalisation de ce constat est à la charge de la personne qui demande ce dernier. Dans de nombreux contrats d’assurance, la protection juridique couvre ce coût. En cas de procédure judiciaire par la suite, son remboursement pourra être demandé et mis à la charge de la partie adverse.

 

Y a-t-il une différence entre vice caché et malfaçon ?

Le vice caché est différent des malfaçons.

Le texte qui prévoit cette garantie des vices cachés est l’article 1641 du Code civil, selon lequel « le vendeur est tenu de la garantie à raison des défauts cachés de la chose vendue qui la rendent impropre à l’usage auquel on la destine ou qui diminuent tellement cet usage que l’acheteur ne l’aurait pas acquise ou n’en aurait donné qu’un moindre prix, s’il les avait connus ».

Les conditions ouvrant droit à garantie pour l’achat d’un bien

Il y a vice caché, ouvrant droit à la garantie, lorsque les conditions suivantes sont réunies :

  • l’acquéreur ne doit pas avoir eu connaissance de l’existence du vice au moment de la vente. L’une des conditions pour actionner la garantie pour vices cachés est que l’acquéreur n’ait bien évidemment pas eu connaissance de l’existence du vice au moment de la vente, car, dans le cas contraire, le vice n’est plus caché et il est réputé l’avoir accepté. Aussi, si le vice est mentionné dans l’acte de vente (pour signaler la présence de termites par exemple), l’action est fermée à l’acquéreur. C’est pour cette raison que l’acquéreur n’a pas de recours sur tous les points visés par les diagnostics ;
  • le vice doit être non apparent. Contrairement à ce que l’on croit souvent, le vice caché n’est pas un vice dissimulé par le vendeur, mais un vice qui n’est pas apparent. Ainsi, il peut y avoir vice caché alors que le vendeur l’ignore. Pour savoir si le vice était bien caché et non apparent, les juges estiment que l’on ne peut exiger de l’acheteur un examen trop en profondeur, trop pointu de l’immeuble, de ses structures. L’œil vigilant trouve donc sa limite dans certains endroits de la maison, comme les combles ou sous la laine de verre recouvrant le bois de la charpente. Si l’on doit faire une expertise ou démonter le bien pour découvrir le défaut, alors il y a vice caché. La garantie due par le vendeur repose sur la distinction fondamentale entre les vices apparents et les vices cachés. Le Code civil pose en effet le principe selon lequel « le vendeur n’est pas tenu des vices apparents et dont l’acheteur a pu se convaincre lui-même » (Code civil, art. 1642) ;
  • le vice doit rendre impropre ou diminuer l’usage. Le vice doit rendre le bien impropre à l’usage auquel on le destine ou diminuer fortement son usage. Tant et si bien que l’acheteur ne l’aurait pas acheté ou à moindre prix, s’il les avait connus.

Le vice caché peut annuler une vente alors que les malfaçons ouvrent droit à des dommages et intérêts.

Votre étude d’huissiers pour les professionnels et les particuliers

Notre étude d’huissiers à Toulouse est le partenaire des particuliers et des professionnels. Nous sommes à votre service tous les jours du lundi au vendredi, et disponible 24/7 pour tout constat urgent (au 07 73 94 65 82).

Besoin d’aide ?

Constats
Nos expertises